En collaboration avec Jennifer Brial
2015, peinture murale in-situ à l'Espace d'art Camille Lambert, Juvisy. Cette peinture murale joue sur l’analogie entre le plan de ce territoire et les nombreuses clôtures en béton préfabriquées qui structurent ces zones pavillonnaires. D’un premier abord, ces barrières peuvent apparaître comme les témoins normés de la frontière banale entre l’espace privé et la voie publique. Mais si l’on s’y attarde, elles révèlent des variations de motifs ornementaux et géométriques qui peuvent entrer en dialogue avec le maillage hétérogène de ces villes, comme l’organisation d’Athis-Mons en demi-cercle, ou la forme singulière des voies de la gare de Juvisy. En jouant sur une confusion de ces motifs, projetés sur le mur à l’échelle 1, Limite et structure donne à voir un prolongement du sol sur les murs, jouant le passage de la verticalité à l’horizontalité, et inversement. Crédit photo Laurent Ardhuin